…Eglise Saint-Nicolas…

« Trio Blanchet dans la capitale du chatillonnais »

Pour cette avant-dernière visite du week-end bourguignon, Yannick, Antoine et moi-même, nous sommes rendue dans la principale ville de la communauté de communes, j’ai nommé Châtillon-Sur-Seine! L‘église Saint-Nicolas est située en plein centre-ville. L‘architecture de cette édifice est assez originale, de par sa « tour horloge ». L‘intérieur est assez sombre, même lorsque la nef est éclairée, en somme, j’aime plutôt bien l’atmosphère que dégage cette église. La montée jusqu’aux cloches est assez compliquée, avec des passages pour le moins assez périlleux, mais non dangereux. Une fois arrivés aux cloches, nous pouvons constater la présence de trois cloches principale, toujours en état de marche, et de deux autres, sur les baies des ouvertures qui, généralement, sont pourvues d’abat-son. Nous allons surtout nous attarder sur les cloches dites « De volée », celles sonnant les heures et les événements religieux divers. Toutes les cloches ont été fondue en l’an 1 952 par le fondeur Blanchet, un fondeur qui officiait du coté de Bagnolet, à la frontière avec Paris. La plus petite, située en hauteur, se nomme Aleth-Armand, elle pèse 305 kg, pour un diamètre de près de 80cm, elle nous chante le Si3. La cloche moyenne, dite « Jeanne-Catherine-Roger », est plus grande de 8 cm, et plus lourde de 110 kg. Sa note est un joli Sol# du 3e octave. Quant à la pièce maîtresse de l’ensemble, elle affiche un poids de 970 kg, pour un diamètre plutôt conséquent de 118,1 cm. Elle a pour nom, Geneviève-Suzanne-Henry, et la note émise de cette cloche est un Mi3. Les deux petites cloches situées en façade, n’ont pu être relevées, mais une chose est sûr, c’est que ces deux cloches sont d’une époque assez reculée, suffisant pour que les cloches aient toutes deux des inscriptions gothiques. Sur la photo plus bas, dans la partie « Cloches 4 & 5 », nous pouvons voir que les formes entre les deux cloches changent, elles ne sont donc pas de même époque. J‘estime l’époque de ces cloches (Et là, ce n’est qu’un jugement via ma petite expérience), au XVe et XVIe siècle! Un vrai trésor si celui-ci est confirmé un jour. Il est a noter, que lors de la volée des cloches, dès que la grande se met à sonner, les marteaux des cloches 2 et 3 se mettent à frapper les cloches en pleine volée, pour une raison que j’ignore. En effet, le système de mise en volée est de 2 021, et nous avions bien mise « Volée », et non glas.. Ce fut aussi le cas à Prusly…