…Eglise Saint-Ursin…
« La découverte inattendue au sein d’un petit clocher »
Le petit village de Charmoille, est un village paisible, à l’écart de toutes routes départementales importantes. Ce dernier est situé près de Belleherbe, et est peuplé de 330 habitants. Le village est essentiellement agricole, de nombreuses fermes comtoises composent le village, c’est ce qui fait son charme. La verdure est bien présente, et nombreuse sont les forêts qui bordent le village. L‘église de Charmoille est petite, bien que ce qui se cache dans son clocher soit démesuré, enfin bref, c’est pour plus tard. L’extérieur est typiquement Franc-Comtois, alors que l’intérieur bien différent, l’église fut achevée en 1 806, et restaurée plusieurs fois, dont la dernière en date, qui est de 1 955. Dans la nef, il y a un plafond « Plat », et des décors soignés. D’après les sources, les moines de Vaucluse auraient offert à cette église, un retable du 17e siècle de toute beauté. Pas mal de mobiliers sont encore en place, un beau chemin de croix et une chaire à prêcher, pour finir, y a aussi quelques peintures. Le clocher est aussi de style Comtois, celui-ci est percé par ses horloges, qui au final, rend le tout très agréable à observer. Nous pouvons voir également l’emplacement des anciennes horloges, à mi-hauteur de la tour. Ajoutez à cela, un joli petit auvent et des abats-son, et vous obtenez une église splendide. Lors de mon arrivée au bout de cet effort de montée, qu’elle fut ma surprise que de voir 3 cloches nichées dans ce petit clocher, de plus, celles-ci sont relativement imposantes, et surtout, de tout horizons. La plus petite est vraisemblablement issue de la refonte d’une cloche datant de l’an 1 765. Cette fameuse cloche disparue fut l’œuvre du fondeur Mortuacien Claude-Joseph Cupillard. Elle avait alors à peu de chose près, les mêmes mensurations que celle qui la remplace de nos jours. C‘est à la fonderie de Georges Farnier que fut confier la refonte de cette nouvelle cloche. La deuxième nous vient elle aussi, d’une fonderie Lorraine car, via ses décors caractéristiques riches et surtout soignés, nous pouvons en déduire sans mal qu’elle nous vient de la fonderie de Jules Robert, de Nancy! Marie-Marguerite-Du-Sacré-Coeur-De-Jésus pèse 730 kg et nous chante un Fa#3 puissant. C‘est au tour de la pièce maitresse de la sonnerie! Cette cloche fondue par les Bournez Père et Fils à Morteau, possède des dimensions presque disproportionnées compte tenu de la taille du clocher, elle porte le nom de Marie-Joseph. Lors de sa volée, cette cloche de 1 525 kg, tant elle est imposante, rase littéralement les murs, et à la louche, environ 5 cm séparent le battant de la pierre du clocher! Malgré sa forte taille, elle reste relativement frêle à l’écoute. Enfin, l’ensemble des cloches sont animées par un système Apollo.
…Les Photos…
…L’église…
…Les Cloches…
…Cloche 1…
Marie-Joseph
Diamètre 135,7 cm, Poids 1 525 kg, Fondue en 1 857 par Bournez Père Et Fils, à Morteau, Chante le Ré3
…Cloche 2…
Marie-Marguerite-Du-Sacré-Cœur-De-Jésus
Diamètre 107,7 cm, Poids 730 kg, Fondue en 1 902 par Jules Robert, à Nancy, Chante le Fa#3
…Cloche 3…
Marie-Anne
Diamètre 90,3 cm, Poids 435 kg, Fondue en 1 931 par Georges Farnier, à Robécourt, en 1 931, Chante le La3
…La Vidéo…
…Audio Amélioré…
…Mes Remerciements…
Je remercie très chaleureusement la mairie de la commune, pour l’autorisation de sonner les cloches, et de les filmer, je les remercie également pour la sonnerie spéciale.
Merci à Mme et M. Chopard, personnes s’occupant du lieu, pour le prêt de la clef, et de leur confiance.