Grand’Combe-Châteleu

…Eglise Saint-Joseph…

« Une sonnerie issue de fondeurs de l’est de notre France »

Réécrire l’article de Grand’Combe, « La Grand’Combe » pour les plus anciens d’entre nous, me rend nostalgique des ClochesComtoises… Et pourquoi donc? C‘était tout simplement la 8e visite officielle que je réalisais avec les ClochesComtoises.. Que de souvenirs et que de découvertes faites jusqu’à aujourd’hui, soit, 9 ans après.. C‘est donc au plus profond de ma mémoire que je vais puiser afin de vous compter les faits liés aux cloches de Grand’Combe. Pour commencer, ce beau village du Val De Morteau, voit sa population croitre d’année en année, due notamment à l’activité avec la zone frontalière franco-suisse. Le village possède un charmant patrimoine, dont son église Saint-Joseph, reconnaissable entre tous de par son clocher comtois orné de beaux cadrans. L‘église telle que nous la connaissons aujourd’hui a été achevée en 1 767. L‘intérieur est assez intéressant, et vaut bien le détour. Quant aux cloches, il y en a 3. Ces cloches reposent sur un beffroi métallique, ce qui nous facilite la tâche pour travailler sur les cloches, bien que celles-ci sont dépourvues de planchers (en 2 015). La plus belle des cloches de cette sonnerie est sans conste la plus grosse, Léonie-Eugénie. En effet, son Do3 (Note) est profond et pur, contrairement à d’autres cloches de même note, fondues par ce même fondeur. D‘ailleurs, elle fut fondue en 1 895 par Ferdinand Farnier, fondeur alors à Robécourt. D‘un imposant poids de 2 241 kg selon les archives de la fonderie, son diamètre est de 152,1 cm. Ce qui fait d’elle, la 2e plus grosse cloche du Val De Morteau! La petite anecdote liée à cette cloche, enfin plutôt à ses équipements, est qu’en 2 009, lors d’une sonnerie quelconque, le battant se brisa net, tombant ainsi de quelques mètres, occasionnant au passage, quelques dommages sur les planchers, mais rien de bien méchant. Depuis, c’est avec un nouveau battant qu’elle chante plus belle encore.  Vient après elle, sa seconde, qui fut nommée Marie-Jeanne-Josephe. Œuvre de la fonderie Paccard, elle fut fondue et livrée à la commune en l’an 1 956. J‘ai mis du temps à l’époque à trouver de quelle fonderie elle provenait, puisqu’aucune signature n’avait été faite sur la cloche (Et de par les décors, j’étais assez inexpérimenté pour les reconnaitre). Contrairement à sa grande sœur, cette cloche de 1 055 kg, est assez désagréable lorsqu’elle sonne accompagnée de ses sœurs, en revanche, seule, ce n’est pas si mal. Désormais, place à la doyenne! Fondue par François-Joseph Bournez, établi alors à Morteau, elle fut coulée en 1 878, avec comme nom: Sophie-Léonie. D‘un poids d’environ de 650 kg, cette petite cloche sonne le Sol3. Elle se fait assez discrète au sein de la sonnerie. Pour l’ouïr davantage, il faut nous rendre aux heures de l’angélus, puisque c’est elle qui les sonnent.

…Les Photos…

…L’église…

 

…Les Cloches…

…Cloche 1…

Léonie-Eugénie

Diamètre 152,1 cm, Poids 2 241 kg, Fondue en 1 895 par Ferdinand Farnier, à Robécourt, Chante le Do3

…Cloche 2…

Marie-Jeanne-Josephe

Diamètre 119,0 cm, Poids 1 055 kg, Fondue en 1 956 par Paccard, à Annecy-Le-Vieux, Chante le Mi3

…Cloche 3…

Sophie-Léonie

Diamètre 101,8 cm, Poids 650 kg, Fondue en 1 878 par François-Joseph Bournez, à Morteau, Chante le Sol3

…La Vidéo…

…Audio Amélioré…

…Mes Remerciements…

Je remerciement très chaleureusement la municipalité de Grand-Combre-Châteleu pour les autorisation de montées et d’enregistrement des cloches avec une sonnerie dite « Spéciale »