…Eglise Saint-Nicolas…
« Une sonnerie Paccard bordée par son étang »

La jolie petite commune de La Rivère-Drugeon, est située non loin de la ville de Pontarlier, elle est également située à la frontière Jura/Doubs. Ce village, bien qu’isolé, a su être attractif, accueillant chaque année, de nouveaux habitants, pour preuve, depuis 1 999, le village a vu sa population croître de plus de 200 âmes, ce qui porte le nombre total à 884. Au milieu du village, l’étang de La Rivière est un élément majeur du patrimoine communal. Aujourd’hui propriété de la commune, il offre un cadre paisible et très plaisant de détente, de balade et de contact avec la nature. Richesse patrimoniale, richesse naturaliste également, il est réputé pour être un lieu très important pour la quantité et la diversité des oiseaux d’eau du Haut-Doubs et de la vallée du Drugeon. En prenant le temps de s’y arrêter, chacun peut observer très facilement toute l’année les diverses espèces d’oiseaux. Ces observations ornithologiques sont maintenant plus faciles sans déranger les oiseaux. En effet la communauté de communes Frasne-Drugeon a installé l’été dernier (inauguré le 25 juillet par les élus de la CFD) un observatoire ornithologique au bout de l’étang. Maintenant bordé d’arbustes afin, à terme, que l’entrée dans l’observatoire soit totalement discrète, cet abri permet, tout en étant camouflé, d’observer tout à loisir cette vie ornitho par une dizaine de « fenêtres » différentes hauteurs. L’histoire des origines de l’église de La Rivière s’inscrit dans le contexte général de l’histoire politique et ecclésiastique du plateau de l’Arlier. Les origines de l’église de la Rivière-Drugeon remontent au XVe siècle de notre air. Pourvu d’un clocher typiquement comtois est marqué par ses motifs en triangles jaune flashant sur le noir dominant du clocher, un style que j’aime énormément, le tout d’élève à près de 30 mètres, les dimensions du clocher est d’environ 6m x 6m, ce qui me laisse amplement la place pour travailler, maintenant, direction les cloches. Deux belles dames toutes deux fondues par les ateliers Paccard, l’une de 1 905, l’autre de 1 935. La petite nommée Marie-Louise-Françine, est une cloche en Fa3, avec un mode de lancé en rétro-lancé. Quant à la grande, qui elle, est datée de 1 935, est un hommage direct aux personnes tombées durant la guerre 14/18.. Nous pouvons y lire tous les noms de ces gens sur la robe, cette cloche m’a de ce fait, particulièrement ému. Sans plus attendre, je vais parler de son mode de lancé assez originale, pour ne pas dire marrant, car en effet, c’est un peu du n’importe quoi. Son joug n’est pas un joug de cloche en lancé-franc, et pourtant, elle sonne en tant que t’elle, le mouton est cintré, comme pour les rétros, et de plus, il est équipé de contrepoids, ce qui devrais ralentir la cloche et laisser le battant tomber dans cette dernière à la volée… Enfin bref, peut être est-ce tout simplement pour limiter les efforts sur le beffroi?? Je ne sais pas.. Une troisième cloche se trouvait sans doute au clocher, de taille plus petite, celle-ci à été retirée pour je ne sais quelle raison, tout indique qu’il y en avait une, un compartiment vide dans le beffroi, un trou dans le plancher, pour moi, nul doute!
…Les Photos…
…L’église…
…Les Cloches…
…Cloche 1…
Marie-Jeanne-Pierrette
Diamètre 140,5 cm, Poids 1 620 kg, Fondue en 1 935 par Les Fils Paccard, en 1 935, à Annecy-Le-Vieux, Chante le Réb3
…Cloche 2…
Marie-Louise-Francine
Diamètre 112,6 cm, Poids 830 kg, Fondue en 1 905 par Georges et Francisque Paccard, à Annecy-Le-Vieux, Chante le Fa3
…La Vidéo…
…Audio Amélioré…
…Mes Remerciements…
Je remercie très chaleureusement M. le maire de la commune de La Rivière Drugeon pour son accord que de filmer, et sonner les cloches spécialement pour la réalisation de cette vidéo.

















