…Eglise Saint Gengoul…
« L’un des plus récents duos du Doubs »

Montgesoye, est un village situé entre Ornans, et Vuillafans, dans la superbe vallée de la Loue, fort d’une population de 450 habitants, Montgesoye est un village où il y fait bon vivre. Ce village est caractérisé par ses anciennes maisons, et de belles fermes comtoises. L‘origine du château de Montgesoye semble située au début du IXème siècle et les archives de Vuillafans signalent la construction de Châteauvieux, fin du IXème par la puissante Maison de Montgesoye qui exerçait dans tout le vallon ses droits de garde et de justice, mais choisit un lieu plus sûr pour ériger sa forteresse. L’historien Dunod précise que les sires de Montgesoye ont fondé l’Abbaye de Mouthier (Monastérium de Alta Petra) mentionné en 870 dans le partage des états de Lothaire. Au 13è siècle, une partie de la Seigneurie de Montgesoye s’unit avec celle de Durnes (jusqu’en 1789). Mais la suite historique de Montgesoye se trouve à Châteauvieux. En 1365, la dernière héritière épouse Gérard de Montfaucon à Châteauvieux. C’était alors le fief principal de 32 villages, allié aux Princes de Neufchatel et au Duc de Bourgogne, ainsi qu’un site stratégique sur la Route du Sel. L‘église, située au cœur du village, domine ce dernier du haut de sa colline. Etant relativement modeste, dans ses proportions, cette église date de 1 763, l’église primitive elle, datait du 15e siècle, mais tomba en ruine en 1 760, d’où la construction d’une nouvelle église. Elle possède un clocher, tout aussi modeste, puisque le tout s’élève à près de 15 mètres, à noter que son clocher est triangulaire. Dans le clocher, nous pouvons y constater la présence de deux cloches, posées sur un très joli beffroi en bois. Vous allez le voir par vous-même, nous avons affaire à un jeune duo. La plus « vieille », si je peux me permettre, fut fondue en l’an de grâce 1 971, c’est un âge assez jeune dans le monde campanaire, où nous sommes habitués à côtoyer des cloches de plusieurs siècles. Fondue dans les ateliers de la très célèbre fonderie Paccard, elle prit les noms de Marie-Noëlle-Jeanne. Enfin, il aura fallu plus de 600 kg de bronze, pour former cette jolie campane, qui rythme la vie de la population de par ses nombreux angélus. Sa grande sœur est encore plus récente. Joseph-Jacqueline, tel est son nom, fut fondue lors du passage au 2e millénaire dans les ateliers Bollée, à Orléans. Elle remplace ainsi une autre cloche, détruite par sécurité à la suite de la découverte de malfaçons lors de sa fonte. Quant à la provenance, il ne fait nul doute qu’elle nous venait de Morteau (voir morceau exposé). Bien plus lourde et plus grande, cette nouvelle cloche pèse un poids de 1 085 kg, tandis que son diamètre est 123,3 cm. Nous avons là un très beau duo harmonieux, comme que j’aime les découvrir!
…Les Photos…
…L’église…
…Les Cloches…
…Cloche 1…
Joseph-Jacqueline
Diamètre 123,3 cm, Poids 1 085 kg, Fondue en 2 000 par Bollée, à Orléans, en 2 000, Chante le Mib3
…Cloche 2…
Marie-Noëlle-Jeanne
Diamètre 102,0 cm, Poids 610 kg, Fondue en 1 971 par Paccard, à Annecy-Le-Vieux, Chante le Sol3
…La Vidéo…
…Audio Amélioré…
…Mes Remerciements…
Je remercie la municipalité de Montgesoye, pour l’accord de monter au clocher, sonner les cloches et les filmer.
Je remercie également M. Huot-Marchand, Adjoint en mairie à l’époque, pour son agréable accueil, et ses connaissances sur son église, ce fut une belle découverte pour moi.
















