…Eglise Saint-Symphorien…
« Un trio des plus remarquables! »
Bienvenue à Epoisses, en Côte d’Or! Aujourd’hui, nous allons rendre hommage à ce village, qui a fait parler de lui, puisque son fromage, vient d’être élu « Meilleur fromage du monde! ». L‘Epoisses fait la fierté de la ville. La visite de l’église est assez particulière, puisqu’elle se situe dans un domaine privé, le propriétaire m’a très gentiment, donné son aval, afin que je puisse réaliser des vues absolument incroyables de l’église, et de la commune. L‘église d’Epoisses est superbement bien entretenue, son intérieur a été restauré voilà quelques années, et ses extérieures eux, semble un petit peu défraîchi. L‘ensemble des bâtiments s’élèvent à plus de 30 mètres, une belle hauteur en soit. La montée jusqu’aux cloches est relativement simple, et une fois en haut, nous pouvons admirer 3 belles cloches, posées sur un imposant beffroi bois. La plus petite des cloches nous vient de la fonderie « robécourtoise » de Ferdinand Farnier. Elle fut fondue en l’an de grâce 1 894. Son diamètre est de 90,2 cm, pour un poids flirtant avec les 340 kg. Elle fut nommée Victorine-Louise, par leur parrain: Mr Le comte de Guitaut, et par sa marraine: Mme Renée Jacob. Elle donne la note du La3 . La cloche Moyenne, dite « Marcelle-Louise », est la plus récente du lot, sa fonte s’est faite en l’an 1 984. Soit, presque 40 ans. Cette belle cloche nous vient des ateliers de la fonderie Bollée, de Orléans. La cloche possède un poids de 675 kg, pour un diamètre de 105,4 cm. Son parrain est Mr Henri Monin, et pour marraine, Dame Madeleine Bousard. Il est intéressant à voir que la cloche fut financée grâce à la générosité de ses deux donateurs, a savoir, Madame Marcelle Marechal, et Mr Louis Monin. C‘est un juste retour que de donner à la cloche, leurs prénoms respectifs. La plus grosse des cloches est très certainement la plus intéressante. En effet, c’est la seule cloche d’avant révolution encore en place. Cette charmante cloche d’un diamètre flirtant avec les 140 cm, affiche un poids sur la balance de 1 545 kg, ce qui reste assez conséquent pour le coin. Cette dame de bronze fut financée par les paroissiens de la commune, en 1 674. Elle est parcourue de textes en vieux français. Enfin, la cloche fut fondue par un certain François Moussu, qui possède une très jolie Griffe. Cette découverte est a mes yeux, l’une des plus belles de la région. Les trois cloches, de siècles différents, se marient parfaitement bien ensemble. Et que dire de la grosse cloche? C‘est une des plus belles pièces historiques qui m’a été donné d’écouter depuis le début de mes aventures! Et petite surprise, lors de mon passage vers le château du village, avec mon drone, je me suis arrêté au niveau du clocheton de la chapelle de la bâtisse. Et celle-ci, bien que muette depuis des années, est vraisemblablement d’époque médiévale, du fait de ses inscriptions en gothique. A confirmer donc!
…Les Photos…
…Extérieur…
…Intérieur…
…Les Cloche …
…Cloche 1…
Nom N.C., Diamètre 139,9 cm, Poids 1 545 kg, Fondue en 1 674 par François Moussu, Chante le Ré3
…Cloche 2…
Nom: « Marcelle-Louise », Diamètre 104,5 cm, Poids 675 kg, fondue en 1 984 par Bollée, à Orléans, Chante le Fa#3
…Cloche 3…
Nom: « Victorine-Louise », Diamètre 90,2 cm, Poids 340 kg, Fondue en 1 884 par Ferdinand Farnier, à Robécourt, Chante le La3
…Cloche De la Chapelle Du Château…
Cloche du XIV / XV / XVIe
…La Vidéo…
…Mes Remerciements…
Je remercie très chaleureusement Mr J-M. Virely, Maire de la commune d’Epoisses, pour son aimable autorisation de pouvoir réaliser ce reportage au sein du clocher
Je remercie aimablement le propriétaire du château, aussi président de l’Association du Château d’Epoisses, pour m’avoir permis avec son accord, de réaliser les divers plans du château.
Je remercie également Le père Athénor, abbé de la paroisse d’Epoisses, qui nous as également donné son accord, afin de sonner les cloches spécialement pour le reportage.
Une fois n’est pas coutume, je remercie donc Yannick B., Ami et Passionné de cloche pour l’organisation des différentes visites en Côte d’Or
Merci aussi à Antoine C., ami campanophile de longue date pour son accompagnement tout au long de ce bon séjour en terre bourguignonne.
Je remercie Thomas R. autre ami et camarade de découverte campanaire pour sa présence durant tout le séjour, et les nombreuse rigolades
De même Qu’Antoine R., Campaniste indépendant et ami, pour la restauration en grande partie de la cloche